Après une Licence d'Histoire de l'Art et un Master Recherche en Lettres Modernes, sur la thématique du vampire en France et en Louisiane, à l'Université Rennes II, Quentin Foureau a découvert l'art du conte et sa transmission en rencontrant les conteuses et conteurs de Bretagne au gré des veillées, des festivals littéraires et des ateliers de création.
Formé par François Debas, il conte dans les festivals, les écoles, les bibliothèques, les lieux patrimoniaux, les structures publiques, les cafés, les salles de spectacles et les événements privés, en puisant principalement dans le répertoire traditionnel de France, d’Europe et du monde. Par le fantastique – sa couleur préférée pour les contes –, il tente de saisir les puissances symboliques élémentaires, diaboliques ou divines, émanant de la terre ou du ciel, des bêtes ou des hommes, parfois des deux en même temps.
Il puise les histoires de ses veillées dans les grands textes fondateurs des mythologies du monde, mais surtout dans les grands collectages et les anthologies de contes et légendes des siècles passés.
L'esthétique fantastique
Après son Master Recherche consacré aux vampires, Quentin Foureau continue de se passionner quotidiennement pour les grands enjeux surnaturels de la tradition orale et des cultures du monde. Entre créatures des bestiaires, légendes diaboliques ou divines, malédictions et hantises, merveilles et beautés stupéfiantes de jadis... L'art du conte est pour lui une fenêtre ouverte sur les univers intérieurs des spectateurs, mis en lumière par les forces fantastiques du passé. La superstition, la légende, les contes de diables ou de spectres : tous ont la couleur la plus profonde pour entrer en soi, avoir peur parfois, mais toujours soulager ses souvenirs ou ses rêves.